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 Fred

ITINERAIRE D’UN ENFANT

TATTOUÉ

Avant de devenir un mec en mesure de passer des heures à parler de l’art du tattoo japonais et de son symbolisme, un truc qui parfois nous dépasse comme il dit ! (et croyez-- moi, quand ce grand gaillard d’1m85 parle de symbolisme, on l’écoute !), Fred fut à l’aube des 90’S une figure incontournable de l’underground marseillais. Période à laquelle cet épicurien à l’allure de gladiateur un peu « rentre dedans » comme on dit, sillonna  nerveusement, pinceau, marqueur et Valstar à la main, à peu près toutes les surfaces goudronnées de l’hexagone.   En somme, l’amorce d’un « Sur la route » version ultra-urbaine…​

Puis, jeune vétéran fatigué des années punk à la sauce provençale, Fred s’envole, destination la Polynésie.

Plutôt « débrouillard »,   il devient directeur artistique pour le ministère de la culture. Un bon job, communication visuelle et évènementielle. C’est à cette époque qu’il découvre la culture Maori et observe, fasciné, les artisans tatoueurs locaux. Fred se met alors à dessiner inlassablement ces motifs qui recouvrent harmonieusement les corps de tracés noirs, épais et ciselés. Sur papier d’abord, et viendra ensuite sa propre marque de textile, ce qui lui vaudra rapidement l’estime et l’attention de bons nombres de tatoueurs Tahitiens.

 

Premier contact encore un peu distant avec l’encre et les aiguilles…

 

Fredo trimbalera ensuite sa curiosité et ses larges épaules fraîchement encrées un peu partout dans le monde (Australie, Nouvelles Zelande), mais quelques années plus tard c’est véritablement l’Asie et plus particulièrement le Japon et l’influence de ses maîtres (Horiyoshi III et cie) qui contribueront à faire de ce voyageur attentif un artisan tatoueur…

 

LE SENS DES AIGUILLES

 

Les longs séjours en Thaïlande, le travail au sein de Tattoo Shop, dans lesquels se bousculent à longueur de journée  boxeurs, touristes et prostituées contribueront à marquer à l’encre noire la sensibilité artistique du grand marseillais.

Du soleil, de l’encre, du sang, du cash et surtout un arrière-goût d’abattage bien loin des principes qui lui sont chers :

 

« La peau est un support précieux, je n’envisage pas l’épiderme de mes clients comme un vulgaire carnet de croquis »​

 

Retour en Europe, Ibiza, puis à nouveau Marseille avec l’ouverture d’un shop.

Viendra ensuite l’aventure Suisse durant 2 années dans la jolie petite ville de  Neuchâtel.

Mais malgré un grand succès, le mal du pays pousse Fred à retourner dans le sud de la France (chez lui) ! Animé par le désir de mettre en pratique les règles d’hygiène drastiques utilisées en Suisse.

Assez loin des planches flash ringardes et du folklore néo-beauf, le tchatcheur marseillais partage son savoir faire enrichi aux quatre coins du monde, et pique tout en finesse ceux pour qui le tattoo n’est pas un art figé .

 

« J’apprends à connaître un client en le tatouant, je connais sa peau, sa cicatrisation, son rapport à l’encre, son univers aussi… »

« J’aime voir évoluer mes clients avec leurs tattoos, je consacre mon temps à ceux qui en ont envie et ceux-là sont servis »

 

Du footballeurs pro, avocats, au commerçant ou simples étudiants, nombreux sont ceux qui ont depuis franchi le seuil de Needles Hand.

Pour son trait singulier ? pour l’hygiène quasi clinique du lieu ? Certainement aussi pour son humour très marseillais…

 

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